George Monique témoigne de Martinique

George Monique témoigne de Martinique

En 2011, suite à mon bilan annuel habituel, puis une biopsie, une lésion hépatique a été découverte.

J’ai été orientée vers un spécialiste qui a demandé des examens en hospitalisation ambulatoire. Les résultats n’étaient pas alarmants, mais je devais suivre un traitement et effectuer des contrôles.

De 2011 à 2015 j’ai suivi le traitement tout en travaillant, je ne ressentais aucune douleur.

En 2015, à 50 ans, j’ai décidé de réaliser un bilan de l’appareil digestif hors de Martinique – sentant qu’il y avait quelque chose d’anormal – et d’écouter mon corps.

            Ainsi grâce à une amie de ma mère, j’ai pu rencontrer un spécialiste à qui j’ai présenté tous mes résultats d’examens et analyses, et après 1 heure de consultation, il m’a dit ne pas être satisfait de ces résultats et a décidé d’approfondir les recherches avec des examens supplémentaires pendant une semaine.

            Ce médecin m’a informée qu’il allait convoquer une coordination avec d’autres confrères de l’hôpital PITIE SALPETRIERE Paris pour l’analyse de mes résultats ; je pouvais rentrer en Martinique, je serai informée de la suite à donner.

            De retour en Martinique, j’ai repris mes activités, mais avec toujours l’impression que je repartirais. C’est pourquoi j’ai tout préparé avec cette éventualité. J’ai abordé le sujet avec mon fils âgé de 17 ans, pour le préparer, et j’ai été agréablement surprise et touchée par sa réaction et réponse :  « maman vas te soigner, papa va s’occuper de moi ». Je n’en ai parlé à personne d’autre de ma famille.

            Le 23 décembre 2015, 1 mois après mon retour, en pleine préparation des fêtes de Noël, je reçois un appel du spécialiste qui m’annonce que je dois rentrer à Paris pour faire le point. Je n’avais aucune appréhension, j’ai passé les fêtes de fin d’année avec ma famille et je suis partie en janvier 2016 pour Paris.

A mon arrivée, le médecin m’a annoncé que je devais faire d’autres examens ; j’ai eu le choix : rester ou repartir…. J’ai décidé de rester, aussi j’ai vu d’autres spécialistes, effectué d’autres recherches approfondies et le diagnostic est « tombé » ; j’avais une « tumeur neuroendocrine de l’intestin grêle avec des métastases hépatiques »

Début de ma prise en charge en avril 2016, avec une injection toutes les 3 semaines avec un contrôle régulier durant 2 années en France.

Les résultats étant satisfaisants, en octobre 2018, on est passé à 1 injection toutes les 4 semaines et j’ai pu rentrer en Martinique.

Aujourd’hui en 2023, le bilan est assez positif car la tumeur est bien contrôlée grâce au suivi médical. Prochain contrôle en 2024 en France.

Cependant, je suis suivie par un spécialiste du CHUM « CHU Fort de France en Martinique » , grâce à qui je comprends mieux ma maladie et qui m’aide à faire face au quotidien si j’ai des questions et je reste en contact avec l’équipe du service d’oncologie de l’hôpital DIACONESSES Paris.

Avec l’équipe du CHUM, nous aimerions monter un groupe de patients Antilles, alors si vous êtes intéressés, n’hésitez pas à nous faire un message sur contact@apted.fr pour nous rencontrer entre antillais, au plus près de nos lieux de vie.

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